'Round about my life

Pour la première fois depuis 25 ans, le Standard de Liège a remporté le championnat belge de Futchibol. Ca méritait bien un petit post...

Clin d'oeil de l'actualité, la Belgique recevait hier le Maroc pour un match amical de football, deux pays qui font désormais partie de ma vie. Résultat, défaite 4 à 1 de la Belgique, les Diables Rouges dévorés par les Lions de l'Atlas.

Face à la crise identitaire de leur pays, les footballeurs belges auraient-ils décidé de saborder leur équipe ?

En tout cas, hier soir, arabes et berbères étaient tous marocains.

Dans un post du 26 février 2007, intitulé "L'UMTS, une technologie sans avenir ?", je posais également la question de l'intérêt de Google et Yahoo pour la téléphonie mobile.

Intérêt confirmé puisque Google a posé sur la table 4,71 milliards de dollars pour répondre à un appel d'offres pour des fréquences libérées aux Etats-Unis. Même si Google n'a pas eu le lot pour lequel il concourait (remporté d'une courte tête, 4,74 milliards de dollars, par Verizon-Vodafone), chacun a eu confirmation des ambitions du géant de l'internet.

Les convergences fixe-VoIP-mobile et contenant-contenu sont en marche, justifiant aussi l'attrait de Microsoft pour Yahoo. Les grandes manoeuvre ne font que commencer.

Il y a deux jours, Oussama Ben Laden menaçait l'Europe. Menaces prises au sérieux : l'OTAN, avenue du Bourget à Bruxelles, s'est bunkérisé par la pose de barbelés tout le long du boulevard. Confirmation visuelle que ce monde est en guerre. Les forces obscures ne se limitent pas à Star Wars...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/03/19/yves-leterme-prend-la-tete-d-une-fragile-coalition-de-gouvernement-belge_1024947_3214.html#ens_id=926038

Le lien ci-dessus vous dirige vers un article du Monde en date du 20 mars 2008 dont voici reproduits les deux derniers paragraphes :

"L'équipe Leterme est, de facto, en sursis jusqu'au mois de juillet : c'est le délai fixé par le parti démocrate-chrétien flamand CD & V pour la réalisation d'une réforme institutionnelle "significative". Ses alliés de la NVA, indispensables à l'obtention d'une majorité du côté flamand, ont décidé de s'abstenir d'une participation au gouvernement, histoire d'afficher leur défiance sans toutefois rompre le "cartel" qu'ils forment avec le CD & V. Il y a quelques jours, Bart De Wever, président de ce parti, a estimé, dans La Libre Belgique, que "le pays n'existe plus" et qu'il est déjà composé de "démocraties tout à fait autonomes".

M. de Wever juge que les premières réformes institutionnelles adoptées en février sont insuffisantes et ont été négociées par "des gens qui n'étaient d'accord sur rien". Ce diagnostic sur la cohésion de la majorité est corroboré par le francophone Josly Piette, ministre de l'emploi dans le gouvernement intérimaire : il juge que la défiance entre les cinq partis est "gigantesque" et évoque "des attaques incessantes, des accusations généralisées, des couteaux tirés". " Jean-Pierre Stroobants

"le pays n'existe plus" et qu'il est déjà composé de "démocraties tout à fait autonomes". : c'est effectivement l'impression que donne le pays au nouveau venu que je suis. A titre d'exemple, la SNCB (équivalent belge de la SNCF) a été scindée en deux sociétés indépendantes, une flamande et une wallone. Pourtant si vous posez la question à des bruxellois, wallons ou flamands, ils sont persuadés que dans 10 ans la Belgique sera toujours exactement la même, composée de deux peuples chamailleurs mais liés, et que les troubles actuels ne sont que le fait des politiciens. Il me semble pourtant que le mal est plus profond et tient pour beaucoup à un problème linguistique. Contrairement au Québec, il n'y pas de bilinguisme obligatoire. C'est même plutôt l'inverse. Les documents officiels sont, selon la localisation de l'administration émettrice, soit en flamand, soit en français. Pire, si vous êtes de la communauté linguistique minoritaire dans une commune, vous n'avez pas le droit de vote aux élections locales, ce qui dans un pays qui héberge la capitale de l'Union Européenne soulève de sérieuses interrogations. Les wallons (francophones), qui semblent aujourd'hui être ceux pour qui une scission serait la plus préjudiciable, ont leur part de responsabilité dans ce constat : si le français est obligatoire dans les écoles flamandes, la réciproque n'est pas vrai. Mon sentiment est qu'à terme, il y aura deux territoires complètement séparés, avec chacun leur gouvernement, ayant en co-gestion Bruxelles et avec pour ultime lien fédérateur un roi symbolique, mais même plus la fameuse équipe de foot belge des Diables Rouges. On en n'est pas très loin.

Après Lisbonne, les forces de la galaxie font escale à Bruxelles. Rencontre du 3ème type avec Dark Vader, Princesse Leïla, Luc Skywalker, etc … histoire d’apprendre aux nouvelles générations qu’avant Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux existait une saga mystico-fantastique opposant les deux côtés d’une seule et même force. Exposition éminemment sympathique qui remémore les 6 épisodes grâce à de magnifiques costumes et maquettes de la série en provenance directe des cartons de George Lucas.

Pour les prochaines expos, je propose Le gendarme de St-Tropez ou encore Don Camillo. Le devoir de mémoire nous l’impose.  J

Avoir de son vivant une station de métro à son nom, y-a-t-il signe plus révélateur d'une popularité écrasante ?

La Belgique a sans doute voulu ainsi honorer de la façon la plus éclatante celui qui fit sa fierté en excellant dans un sport populaire fait d'efforts et d'abnégation : le cycliste Eddy Merckx.

Quelques stations plus loin on trouve Jacques Brel (pouvait-il en être autrement ?). Mais Hergé, Annie Cordy, Christine Ockrent, Justine Henin, Kim Clijster ou Johny Halliday devront attendre des extensions de ligne pour prétendre à pareil honneur ...

Un des charmes de la francophonie est sa diversité et la Wallonie ne fait pas exception à la règle. Une des caractéristiques du langage parlé en Belgique francophone, sans parler des septente et nonante pour soixant-dix et quatre-vingt dix ou bien encore du bourgmestre et de ses échevins pour le maire et ses adjoints, est l’utilisation du verbe savoir en lieu et place de pouvoir tel qu’on l’utilise en France.

On ne dit donc pas “Pourriez-vous me passer le sel ?” mais “Sauriez-vous me passer le sel ?”. C’est un petit peu déconcertant et amusant mais on s’y fait vite.

Peut-on se livrer à une analyse lacannienne d’un peuple par son langage ? La neurolinguistique “saurait”-elle expliquer les fondements de ce schisme ? Adossée à un (trop) puissant voisin, la Belgique francophone aurait-elle exprimé par cet usage sa volonté de se démarquer en privilégiant le “savoir” qualitatif au “pouvoir” quantitatif ?

Tout le caractère fièrement iconoclaste de la Belgique est résumé dans cette particularité. Ajoutons à cela une bonne dose d’auto-dérision et l’ensemble ne manque pas de charme…

17 février 2008, je débarque en Thalys (le TGV du Nord) à la Gare de Midi à Bruxelles. Illico, je prends conscience d’être au coeur de l’Europe politique. Dans le hall de la gare, retransmis en direct par Euronews, des écrans diffusent la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo. Quelques minutes plus tard, de jeunes kosovars circulent sur les boulevards en agitant fièrement par les fenêtres de leur voiture des étoffes rouges frappées d’un aigle noir, le drapeau du dernier né des états européens. Quelques jours plus tard, ce sont les serbes qui manifesteront bruyamment leur désaccord. M'est avis qu'il y a aussi à Bruxelles des lobbies plus discrets ...

Désormais j’aurai tout loisir d’apprécier la vie à Bruxelles puisque j’y démarre une nouvelle vie professionnelle. Je vous relaterai donc les tribulations d’un français nouvellement arrivé en Belgique, et elles ne manquent pas ... A bientôt donc.

Le Koweït est en pleine mutation. Une quinzaine d’années après  sa libération par l’U.S. Army, l’émirat prend conscience de son retard face aux enjeux du monde moderne. Le constat est d’autant plus criant que l’analyse est simple.

Premièrement, la fin de la rente pétrolière pénètre les consciences. Ce qui n’était longtemps qu’un lointain horizon presque aussi abstrait que l’épuisement en hélium du soleil est devenu un paramètre majeur des projections économiques. Conséquence insolite, le gouvernement koweïti communique désormais sur le thème des économies d’énergie. Mais la révolution culturelle est surtout l’annonce que prochainement les citoyens du Koweït devront s’acquitter d’un impôt sur le revenu. Dans un pays ou l’Etat providence était jusqu'à présent une règle (par exemple, lors du Ramadan, l’Emir octroie à chacun de ses sujets, du bébé au vieillard, environ 500 euros), l’annonce sonne comme un glas. Le réveil est d’autant plus douloureux que le voisin Dubaï affiche une reconversion exemplaire en plate-forme économique régionale pour tout le Moyen-Orient. Toutes les multinationales y ont leur siège régional, certaines mêmes leur siège mondial comme l’américain Halliburton, dont l'ancien dirigeant n'est autre que le Vice-President des Etats-Unis, Dick Cheney. Les audaces architecturales (l’Hôtel Borj, seul hôtel au monde comptant 7 étoiles, les iles artificielles, la station de ski, oui la station de ski !, la nouvelle tour la plus haute du monde, etc) de Dubaï sont un affront au Koweït qui apparait aujourd’hui comme une ville vieillotte s’étant endormie depuis bien longtemps, repue des flots d’or noir qui coulent de ses pipelines. Koweït se cherche donc un avenir. L’objectif désormais affiché est celui de devenir un centre financier. La compétition internationale en ce domaine est forte et la partie est loin d’être gagnée, d’autant plus que la situation géographique du Koweït est périlleuse.

La situation explosive à Bagdad (à 450 km de Koweit City) n’est évidemment pas rassurante. A contrario, l’émirat est aujourd’hui une vraie place forte américaine. Le Crown Plazza Hotel ou réside l’Etat-Major américain est une place forte bunkérisée. Le gouvernement koweïti vient d’autoriser les U.S.A. à déployer des missiles Patriot sur son territoire afin de protéger les puits de pétrole, entre autre. Mais ce n’est pas autant l’Irak qui inquiète et suscite une menace que l’Iran. Le son du canon n’est pas loin et le Koweit , allié indéfectible des Etats-Unis d’Amérique, est une cible facile. Depuis 18 ans, le Koweït est au centre des évolutions géostratégiques mondiales. Et cela pourrait bien encore durer 20 ans. Plus le pétrole sera rare, plus il sera cher et attisera les convoitises. Saddam Hussein aurait-il envahi le Koweit s’il ne se l’était cru autorisé par les américains en remerciement de son combat contre l’Iran (thèse développée notamment dans le film sorti en 2006 « Quelques jours en septembre ») ? Sans doute pas. Et au final à qui profite le crime sinon aux mêmes américains qui ont fait main basse sur les réserves pétrolières de la région et dont les centaines de milliards de dollars dépensés dans la guerre profitent à leur industrie militaire et à quelques compagnies privées dont les intérêts sont parfois très proches de la Maison Blanche. CQFD.

L’été est passé et du Maroc au Koweït me suis retrouvé… Je suis toujours en terre d’islam et même au creuset de la civilisation arabe, mais a part cela il s’agit bien d’un changement radical.

Je continue à suivre l’actualité marocaine (élections législatives ce 7 septembre, il n’y a pas que la coupe du monde de rugby dans la vie!) mais je découvre aussi la vie koweïtie.

Tout d’abord le climat, puisque c’est la première chose que l’on ressent : entre 45 et 50 degrés au mois d’aout. Comme si le vent qui souffle sortait d’un four, il vous brule les joues. Même la nuit il fait encore 40 degrés celsius. Mais comme il n’y a pas d’humidité, cela est finalement plus supportable que ce que l’on pourrait craindre. Et puis la climatisation est obligatoire dans tous les bâtiments.

Le Koweït n’est pas a proprement parler une terre, mais du sable. Partout le désert, plat, a perte de vue. On se demande dans quelle mesure il est rationnel de faire vivre sur ce territoire un peu plus de deux millions de personnes (plus quelques troupes de soldats américains). Sans l’argent du pétrole, il n’y aurait rien d’autre ici que quelques tribus bédouines (et pas de soldats américains).

Signe des temps, ici aussi on se soucie des économies d’énergie (campagnes de sensibilisation pour éteindre les lampes, diminuer la climatisation quand on part en voyage, …) ; enfin on s’inquiète surtout de la fin programmée des pétrodollars. Le gouvernement commence à préparer médiatiquement l’opinion publique en expliquant que l’Etat providence ne pouvait durer éternellement et qu’un jour les koweïtis auraient à payer un impôt sur le revenu. Une révolution. Ce monde est trop injuste, comme dirait mon ami d’enfance Caliméro !

Voila pour les premières impressions. D’autres suivront J

Grand chambardement actuellement sur la plage de la baie d'Agadir : à coups de pelleteuses et autres gros engins de BTP, la commune a lancé les travaux pour prolonger la corniche piétonnière d'1,3km. Forcément l'aspect de la plage n'est actuellement pas très réjouissant mais le résultat devrait apporter une vraie plus-value.

Espérons qu'après cela, les établissements bar-restos de plage qui ont été rasés pour réaliser ce chantier seront de nouveau autorisés, car eux aussi sont nécessaires à une station balnéaire moderne. La mairie d'Agadir a su imposer sa volonté pour faire aboutir ce projet de corniche, qui, après la nouvelle marina, achève la mutation de la ville. Suggérons-lui de faire preuve de la même fermeté pour résoudre l'imbroglio qui laisse en chantier depuis de nombreuses années, et en plein centre-ville, l'immeuble prévu pour abriter le conservatoire de musique.

Etant invité du Maroc, je ne disserterai pas sur la récente série d'explosions de kamikazes à Casablanca. Je ne mettrai pas non plus en ligne les horribles photos des corps déchiquetés qui circulent actuellement sur le net marocain.

Ces évènements ont eu lieu ; vous en avez tous entendu parler. D'autres se produiront, sans parler des fois où le grand public n'a rien su des tentatives avortées (Agadir l'année dernière) ou des meutres épisodiques d'occidentaux classés abusivement dans la rubrique faits divers.

Dans un contexte mondialisé où Al Qaeda se franchise aussi bien que Mc Donald, le Maroc est en guerre contre la pauvreté, l'analphabétisme, le machisme, l'incivilité et l'intolérance. C'est une lutte à mort entre le pouvoir en place et les forces obscurantistes. L'ampleur des réformes engagées, aussi bien politiques qu'économiques, démontrent la conscience aigüe qu'a Sa Majesté Mohamed VI de l'enjeu. Les progrès accomplis par le Maroc depuis 10 ans sont réels et commencent à porter leurs fruits. L'élan donné et l'effort consenti doivent perdurer sur encore plusieurs années. Cette guerre entre deux visions de l'islam est aussi une course contre la montre : apporter au peuple marocain le progrès auquel il aspire si fortement avant que l'obscurantisme ne tétanise les consciences.

Driss Chraïbi est mort. Cet écrivain marocain qui résidait en France doit être lu pour comprendre la société marocaine.

Par un ton sarcastique, il se servait bien souvent de sa propre vie pour décrire la schyzophrénie exprimée par nombre de marocains qui fantasment sur l'Occident moderne mais ont des racines qui puisent dans 1500 ans d'histoire d'une nation africaine et musulmane.

Ses bouquins sont drôles et humains, donc essentiels ("L'inspecteur Ali", "Vu, lu, entendu", etc). Fouad Laaroui ("Méfiez-vous des parachutistes", "Tu n'as rien compris à Hassan II") est pour moi l'un de ses successeurs.

A Tanger reste bien souvent attaché le souvenir d'une ville cosmopolite du temps où elle était une zone franche internationale, de 1923 à 1956. Le monde entier s'y retrouvait : diplomates et espions, mafia, industriels et négociants, joueurs de casino et stars en goguette. C'était "la grande époque".

S'ensuivirent des décennies de déliquescence. Le règne de feu Sa Majesté Hassan II aura en effet été marqué d'un désamour pour la région Nord, au caractère trop rebelle. Tanger mourait à petit feu par manque d'investissements.

Depuis l'accession au Trône de sa Majesté Mohamed VI, les choses ont radicalement évolué. Outre une visite symbolique au début de son règne, Tanger bénéficie depuis de toute l'attention nécessaire à son développement, avec la volonté évidente de profiter d'un emplacement géostratégique très avantageux.

Face à l'Espagne (le détroit de Gibraltar n'est large que de 14 km), Tanger observe les échanges maritimes Atlantique - Méditerrannée. Un immense port commercial servant de plateforme pour les containers est en train d'être construit et s'inscrira dans un réseau international à égalité avec Rotterdam et Dubaï. 150 000 emplois devraient être créés par cette nouvelle activité et en comparaison Algesiras ne sera bientôt plus qu'un port de seconde zone

Autre ambition, organiser une exposition mondiale à Tanger en 2012. Après la déception de Maroc 2010 pour l'organisation de la Coupe du Monde de football, attribuée finalement à l'Afrique du Sud, le Maroc espère attirer sur lui l'attention bienveillante de la planète au travers de cet évènement. Le projet est soutenu par les amis traditionnels du Maroc (France, Espagne, Tunisie, Belgique, ...). Tanger est en compétition avec Yeosu (Corée du Sud) et Wroclaw (Pologne).

Enfin, last but not least, Tanger est redevenue branchée grâce à la jet-set marrakchi. A l'exemple d'Yves Saint-Laurent ou de Bernard-Henry Lévy, la tendance est d'être l'hiver à Marrakech et l'été à Tanger. CQFD.

Concernant la construction du port, un article du Moniteur sur la réalisation de Bouygues : http://www.lemoniteur-expert.com/diaporama/portfolio.asp?id=8

Sur le projet d'Exposition Mondiale :
http://www.expo2012.ma/ pour Tanger,
http://www.expo2012.or.kr/fra/2012expo/news_0103.asp pour Yeosu,
http://www.expo2012.pl/ pour Wroclaw

Il y a 4 ans était décidée sous impulsion de sa Majesté Mohamed VI  l'adoption d'une nouvelle Moudawama (le code de la famille). Révolutionnant les mentalités, ce texte reconnaissait aux femmes de nouveaux droits par rapport à leur mari, étape indispensable à la modernisation du pays. Dans la même voie, un symbole supplémentaire vient d'être voté au parlement de Rabat au lendemain du 8 mars, journée internationale de la femme : la transmission de la nationalité marocaine par la mère.

En adéquation avec la transmission de la religion musulmane, jusqu'à présent seuls les pères pouvaient transmettre la nationalité marocaine à leurs enfants. Par ce vote, le Maroc achève de reconnaître aux femmes marocaines la place essentielle qui leur revient dans les combats d'aujourd'hui et de demain : lutte contre la pauvreté et la corruption, soutien de la croissance économique, éradication de l'analphabétisme, garantie des libertés individuelles, respect des droits de l'homme, développement durable, respect de l'écologie, pratique d'un islam lumineux (je préfère ce terme à "tolérant" car l'association des termes "islam" et "tolérance" devraient normalement constituer une redondance).

Alors que ses deux actionnaires principaux, Portugal Telecom et Telefonica, sont en conflit ouvert en raison de la tentative avortée de rachat de Portugal Telecom par Sonaecom avec le soutien tacite de Telefonica, quel peut être l'avenir de Meditel ?

Si l'on ajoute à cela que la CDG, autre actionnaire de référence de Méditel, est loin d'être satisfaite des résultats de l'opérateur marocain, on peut être inquiet sur la capacité de l'entreprise à définir une stratégie de développement. A terme, une modification de l'actionnariat semble inévitable.

De plus, l'arrivée de Wana (ONA-Maroc Connect) sur le marché marocain a capté une partie des ressources humaines de l'entreprise.

Comme le veut la tradition musulmane, 7 jours après sa naissance, le Maroc célèbre l'arrivée de Lalla Khadija.

Pour cette occasion, un très très beau et très très long (plus de 30 min) feu d'artifice a été tiré sur la capitale, à l'embouchure du Bouregreg dominé par la tour Hassan. J'imagine que le petit Moulay Hassan était aux premières loges et qu'il devait être très fier ce soir d'avoir eu une petite soeur et surtout un papa aussi puissant...

L'évènement cette semaine au Maroc, c'est la naissance de Lalla Khadija, fille de sa Majesté Mohamed VI et de son épouse Lalla Salma et deuxième enfant du couple royal, après Moulay Hassan, le prince héritier qui règnera sans doute un jour, Incha Allah, sous le nom de Hassan III

La naissance a été annoncée par 21 coups de canon. L'artillerie des Forces Armées Royales tire 101 coups de canon pour la naissance du Prince héritier, 42 pour un prince et 21 donc pour une princesse.

En faisant de son épouse un personnage officiel de la royauté, en lui accordant le titre de Princesse Royale, et non pas Reine, Mohamed VI avait innové et rompu avec les traditions qui voulaient que la vie familiale du roi soit tenue quasi-secrète. Sa fille sera-t-elle un symbole de la progression de la condition féminine au Maroc ? Visiblement Lalla Khadija aura la même chevelure rousse que sa maman et c'est déjà un atout...

Et si l'information à retenir du salon mondial du mobile (3GSM) qui vient de se tenir à Barcelone était la mort annoncée de l'UMTS...

Finalement, cette technologie qui s'est élaborée sur des plans de financement irréalistes et qui aura causé la faillite de nouveaux opérateurs, c'est à dire de ceux qui n'avaient pas de license GSM, dans les années 2002-2003, cette technologie donc, qui a elle aussi contribué à l'explosion de la "bulle internet", serait-elle supplantée avant même d'avoir réellement percé ?

Annoncé comme plus performant et moins cher, le Wimax n'est plus une simple alternative. Il remet en cause la stratégie des opérateurs télécoms. En installant leurs propres réseaux Wimax, les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) pourraient très bien s'accaparer le Graal de la convergence fixe-mobile en associant réseau internet et téléphonie mobile. Et si Google ou Yahoo investissaient ce créneau ?

Les équipementiers ont compris l'enjeu. Tous se placent sur ce marché porteur. Et quant à la cession par Nortel Networks de son département UMTS à Alcatel-Lucent, quel est finalement celui des deux qui a fait la bonne opération ?